La NATUROPATHIE est classée « médecine traditionnelle » par l’Organisation Mondiale de la Santé, et « médecine non conventionnelle »
par les instances communautaires européennes. La profession est aussi répertoriée par le Bureau International du Travail de l’O.N.U.

Notre collectif fédéral la présente ainsi :  « La Naturopathie, fondée sur le principe de l’énergie vitale de l’organisme, rassemble les pratiques
 issues de la tradition occidentale et repose sur les 10 agents naturels de santé. Elle vise à préserver et optimiser la santé globale de l’individu
, sa qualité de vie, ainsi qu’à permettre à l’organisme de s’auto régénérer par des moyens naturels 

En d’autres termes, il s’agit de l’étude, de l’enseignement et de la pratique des lois de la vie, au service de la santé (aspect « hygiène vitale » de la NATUROPATHIE), voire de l’accompagnement des processus spontanés d’auto-guérison (aspect « thérapeutique »).

SES ORIGINES

Si les fondements de notre art puisent principalement dans les traditions hippocratiques, le concept spécifique de NATUROPATHIE fut créé pour la première fois par John H. Scheel en 1895 puis enseigné et diffusée à New York en 1902 par Benedict Lust. En France, Pierre-Valentin Marchesseau proposa, dans les années 40, une synthèse des différents courants hygiénistes américains (Tilden, Macfadden, Shelton ...) et européens (Kneipp, Kuhne, Salmanoff, Carton, Durville, ...).

SA VOCATION

Avant toute chose « éducateurs de santé », les Praticiens de Santé Naturopathes ne procèdent ni au diagnostic ni au traitement de maladies : ils enseignent l’art de conserver, retrouver ou optimiser la santé, conscients que le bien-être de chacun est indissociable de sa qualité de vie comme de son harmonie avec l’environnement. En ceci, ils répondent clairement aux orientations données par l’O.M.S., le Parlement européen et les services de la santé publique français en matière de « prévention primaire » active et « d’éducation pour la santé ».

LE BILAN NATUROPATHIQUE

Il s’agit d’un ensemble d’examens, spécifiques et non diagnostiques, permettant d’estimer l’énergie vitale d’un individu au travers de son portrait constitutionnel et tempéramental. Peuvent être ainsi utilisés la morphologie, l’iridologie, et certains bilans énergétiques et de terrain (bioélectronique, cristallisations, ...). En fonction de la vitalité disponible, le Praticien de Santé Naturopathe pourra prendre en charge son consultant (secteur de la grande prévention et des troubles fonctionnels) ou l’orienter vers le médecin allopathe (secteur de l’urgence et des troubles lésionnels et dégénératifs).

LE PROGRAMME D’HYGIENE VITALE

Il rassemble tous les conseils, individualisés à la suite du bilan, et structurés sous forme de « cures » spécifiques (désintoxication, revitalisation, etc). Sans ressemblance aucune avec une ordonnance médicale, ce programme contient au minimum des conseils pour une meilleure hygiène nutritionnelle, pour mieux se relaxer ou mieux gérer le stress, et pour pratiquer des exercices physiques indispensables à la santé. S’y ajoutent souvent des clés utilisant les conseils de réflexologie, hydrologie ou respiration, des plantes, des compléments alimentaires, biothérapies ou des techniques énergétiques.

POURQUOI CONSULTER ?

·       Pour obtenir toutes les clés préventives utiles à son mieux être, à tous les âges de la vie, et mieux prendre ainsi en charge sa santé sur un mode responsable.

·       Pour solutionner naturellement la plupart des troubles chroniques (préalablement diagnostiqués par un médecin), chaque fois que les soins de l’allopathie ne sont pas indispensables (troubles dits « fonctionnels » et mineurs concernant par exemple la digestion, le sommeil, la circulation, le stress, l’arthritisme, le sur-poids, la déprime, les allergies, etc.

Actuellement intégrés favorablement dans 10 nations européennes sur 15, les Praticiens de Santé Naturopathes travaillent en France sans encadrement législatif (vide juridique).

Ils ne s’opposent pas à la loi qui réserve le diagnostic et les traitements aux docteurs en médecine (L-4161-1) mais oeuvrent principalement « en amont de la maladie », participant ainsi à la réalisation d’économies substantielles pour les caisses de l’état.

Généralistes de la santé et non de la maladie, ils représentent un véritable corps de professionnels de la relation d’aide, responsables et hautement qualifiés, essentiellement complémentaires des partenaires médicaux et paramédicaux.

_____________________________________________________________________________________________

BILAN VITAL OU DIAGNOSTIC ?

Le diagnostic, réservé au docteur en médecine, est un acte qui consiste à identifier un symptôme ou un ensemble de symptômes (syndrome) afin de pouvoir déboucher sur un traitement faisant disparaître la maladie déterminée. Par exemple, tel ou tel troubles respiratoires seront diagnostiqués comme « asthme », « bronchite » ou « pneumonie » et feront prescrire des médications anti-symptomatiques et spécifiques.

En NATUROPATHIE, le diagnostic ne se justifiant ni par le droit français ni par la nécessité professionnelle, on procède à un « bilan vital », dit aussi « bilan de vitalité » ou bien « bilan naturopathique ». Ce bilan s’applique à la personne globale, considérée dans ses réalités physiologique, énergétique, psychique, ...).

OBJECTIF DU BILAN NATUROPATHIQUE

Ce bilan a pour objectif essentiel d’appréhender l’énergie vitale du consultant, indissociable de son « terrain ». Cette énergie vitale, mieux étudiée il est vrai par les médecines d’orient, s’exprime à travers les systèmes nerveux, hormonal, immunitaire, psychique, etc. En pratique il s’agira d’appliquer les connaissances du praticien :

·       en morphologie (étude des formes et proportions du corps, du visage, des mains, ...), ce qui débouchera sur la typologie et la caractérologie ;

·       en iridologie, étude détaillée de la partie colorée de l’œil, permettant d’estimer ou de dépister surcharges et carences, terrain génétique, état fonctionnel du système nerveux, digestif, émonctoriel, vasculaire, etc ;

·       le cas échéant, en ayant recours à des investigations non médicales de type énergétique (pulsologie ou imagerie de type Kirlian par exemple), voire de laboratoire, telles que bioélectronique ou cristallisations sensibles.

LES CONCLUSIONS DU BILAN

Elles s’appliquent fondamentalement à mieux connaître et comprendre ce qui fait la santé du consultant et non sa maladie.

·       Santé constitutionnelle, liée au profil énergétique de l’inné, génétique et stable.

·       Santé tempéramentale, liée au profil énergétique de l’acquis au fil des années, lentement évolutif.

·       Santé diathésique, liée au profil énergétique présent, et reflet de telle ou telle prédisposition.

Cette lecture originale et non médicale, spécifique de la NATUROPATHIE, met en relief les divers aspects de la santé, afin de s’appuyer sur les forces vives de l’individu (biométrie, vitalométrie) pour l’aider à demeurer en santé ou à accéder au meilleur niveau de santé possible, (hygiène vitale préventive, éducation pour la santé), voire pour accompagner ses capacités de régénérescence (auto-guérison le cas échéant).

LE TERRAIN, L’EXPRESSION DES SURCHARGES ET LES LIMITES DE LA NATUROPATHIE

Le tableau suivant résume succinctement la conception naturopathique de la santé qui s’exprime en différents stades :

Le stade IV correspond à l’installation de la « maladie » véritable et relève de plein droit de la médecine allopathique. Uniquement les stades I à III peuvent êtres pris en charge, car considérés comme expressions de la santé, le diagnostic médical ayant été préalablement posé afin d’éliminer toute situation d’exclusion (danger vital, infection, lésion organique, ...).

Seule approche « généraliste de la santé », la NATUROPATHIE est ainsi le chaînon manquant,

complémentaire et indispensable dans le panorama de la santé publique française.

On dit souvent que la santé se trouve dans l’assiette. L’alimentation n’est pas le facteur exclusif de la santé, mais elle joue un rôle prépondérant. Chaque jour, nous échangeons environ 2 kilos de substances qui entrent par la voie digestive et sortent, après utilisation, par les voies d’élimination que sont les reins, le foie, les intestins, la peau et les poumons.

LES FONCTIONS DIGESTIVES

Le choix des aliments et la façon de se nourrir influent directement sur la fonction digestive. Les nombreuses affections qui l’atteignent (brûlures, acidité, ballonnements, constipation, diarrhée, colite, ulcères, candidoses, …) font prendre conscience de l’importance de savoir s’alimenter.

Chaque aliment possède une digestion qui lui est propre avant de pouvoir être assimilé par l’intestin.

Ø       Les protéines (poissons, viandes, fromages, œufs, légumineuses, fruits de mer, …) sont digérées dans l’estomac et le duodénum où agissent les sucs gastriques puis pancréatiques et intestinaux.

Ø       Les amidons (céréales, pain, pâtes, pommes de terre, …) sont transformés dans la bouche et le duodénum sous l’action des sucs salivaires, pancréatiques et intestinaux, mais différents des premiers.

Ø       Les lipides (fruits gras, huiles, graisses, …) sont dégradés exclusivement dans le duodénum par la bile hépatique et les sucs pancréatiques spécifiques des corps gras.

Ø       Les sucres simples (fruits glucosés ou lévulosés : pommes, prunes, cerises, …), de même que l’eau, les vitamines et les oligo-éléments sont directement assimilés par l’intestin sans transformation et sont donc immédiatement assimilables par les cellules.

Si ces bases physiologiques méritent d’être connues, elles ne reflètent pas la réalité de la digestion. La plupart du temps, nous mélangeons plusieurs types d’aliments, ce qui nuit à l’efficacité enzymatique des organes digestifs et allonge considérablement les temps de digestion. Si, à ces mélanges, nous ajoutons maladroitement des inhibiteurs de digestion tels que café, thé, chocolat, soda, alcool, … il devient impossible de sauvegarder les aptitudes digestives correctes et de bénéficier de la valeur nutritive des aliments.

IMPORTANCE DE L’ALIMENTATION EN NATUROPATHIE

L’alimentation fait un lien direct entre la mauvaise digestion et les troubles digestifs, car ceux-ci n’apparaissent que lorsque les aliments mal transformés subissent des fermentations et des putréfactions. Ce sont elles qui induisent les inflammations de toutes sortes qui vont épuiser les glandes digestives et favoriser les carences, avec des incidences plus ou moins importantes sur l’organisme dans son ensemble.

L’APPROCHE SPECIFIQUE DU PRATICIEN DE SANTE NATUROPATHE

Après avoir pris connaissance des affections personnelles, le praticien effectue un bilan de vitalité pour apprécier les capacités d’auto-régénérescence, les faiblesses organiques, l’état neuropsychique ; il interroge sur les habitudes alimentaires, le rythme de vie ; il décèle les éventuelles erreurs nutritionnelles, en informe le patient et invite à modifier le comportement psychoaffectif en regard des aliments.

Cette réforme nutritionnelle, jamais sectaire mais toujours adaptée à chacun peut s’accompagner, selon les cas, de repos digestif pour permettre la réparation des tissus et la recharge enzymatique, sous la forme de régimes restrictifs ou dissociés, de monodiètes, voire de jeûnes courts.

L’utilisation des plantes pour stimuler ou apaiser les fonctions digestives est fréquente.

La relaxation qui permet de détourner l’énergie surconsommée par le cerveau au profit du système digestif et l’activité physique qui favorise l’assimilation peuvent être conseillées.

QUAND FAIRE UN BILAN NATUROPATHIQUE ?

Ø       Dès que l’on perçoit un dysfonctionnement digestif, une fatique après les repas, un simple embonpoint ou un amaigrissement, des envies « contre-nature » ou paradoxales, des besoins fréquents de manger ou l’absence d’appétit … mais aussi tout naturellement en cas d’affections digestives.

Ø       En prévention, pour vérifier que ses habitudes alimentaires sont judicieuses, précisément adaptées à ses besoins, et protectrice des organes digestifs.

Le naturopathe sait qu’il n’y a pas de véritable santé sans une alimentation correcte

et que de nombreuses pathologies ont un lien direct ou indirect avec l’état et le fonctionnement du tube digestif.

Il n’est pas de santé durable sans un bon sommeil, mais de très nombreux facteurs perturbent fréquemment ces temps de récupération essentiels.

Les troubles du sommeil apparaissent à la deuxième place lors des consultations du généraliste !

POURQUOI BIEN DORMIR ?

Un sommeil de qualité assure de nombreux bénéfices sur les différents plans :

• La récupération physiologique de la fatigue, notamment musculaire.
• Une « désacidification» du terrain humoral (le métabolisme se surcharge de déchets acides le jour et les tissus libèrent ces acides vers les émonctoires la nuit), via l’hormone de croissance (dite G.H.).
• Un bon développement statural et pondéral des enfants, grâce à cette même hormone nocturne.
• Une régénérescence des disques inter-vértébraux qui se « décompressent » et se réhydratent beaucoup la nuit (on perd ainsi près d’un centimètre en fin de journée, que l’on récupère au matin !).
• Une détoxication globale métabolique, les émonctoires (organes filtres tels que les reins, le foie, les poumons …) travaillant de nuit d’une façon optimum.
• Une accélération des processus de régénérescence tissulaire, et plus particulièrement de la cicatrisation et de la consolidation des fractures.
• Une optimisation des fonctions immunitaires, les défenses biologiques étant plus actives durant le sommeil profond.
• Une bonne thermorégulation (frilosité fréquente en cas de manque de sommeil).
• Une régulation du poids (car les fonctions lipolytiques sont activées de nuit).
• Une mise au repos salutaire des fonctions nerveuses et psychiques, participant à la « recharge des accus vitaux ».
• La régulation des « surcharges émotionnelles », partiellement libérées au cours des phases de rêve.
• Une normalisation des effets indésirables du stress : nervosité, agressivité, irritabilité, déprime, troubles de la concentration et de la mémoire …
• Au plan bio-énergétique, une déconnexion des structures psychiques (pensantes et émotionnelles), ce qui libère l’énergie vitale devenant disponible au profit de la régénérescence somatique (corporelle, cellulaire).
• Globalement, une lutte naturelle contre tous les effets du vieillissement (G.H.).

CE QUI AFFECTE LE PLUS SOUVENT LE SOMMEIL :

• Les repas lourds, complexes, trop arrosés …
• La consommation d’excitants ou de drogues.
• L’excès ou l’insuffisance de chaleur dans la chambre.
• Les douleurs liées à certaines pathologies, la fièvre, …
• Certains déséquilibres hormonaux (troubles de la mélatonine, du cortisol, hyperthyroïdie …).
• Le travail induisant des rythmes action / repos irréguliers.
• La sédentarité.
• Les troubles des biorythmes.
• Les sites géopathogènes (orientation du lit, failles telluriques, …) et certaines pollutions électromagnétiques.

VOTRE PRATICIEN DE SANTE NATUROPATHE :

Après un entretien attentif et bilan vital spécifique, il saura vous accompagner pour solutionner la plupart des troubles du sommeil (sommeils difficiles, coupés, non récupérateurs, agités, …). Outre une remise en cause individualisée de vos habitudes de vie (alimentation, exercice, gestion du stress, …), il pourra vous conseiller précisément sur le choix de compléments nutritionnels, d’huiles essentielles ou de plantes, de bains, de massages, d’oligo-éléments, … voire vous orienter vers des pratiques plus précises telles que l’ostéopathie, la kinésiologie, la réflexologie, la sophrologie ou encore l’acuponcture.

Le sommeil, l’une de nos fonctions vitales les plus précieuses,

assure relaxation et régénération du corps et de l’esprit, à tous les âges de la vie.

Bien dormir n’est jamais une perte de temps,

et la naturopathie peut assurément vous aider à prendre soin de ce capital santé.

______________________________________________________________________________________________

 Un excès de poids … et l’on pense naturellement maigrir avec l’arme fatale : le régime !

Certes, une nutrition abondante et trop riche peut obliger l’organisme à constituer une réserve graisseuse, qu’une restriction alimentaire re-transformera en sucres , indispensables au fonctionnement cellulaire.

Mais dans la prise de poids, de nombreux facteurs interviennent et le phénomène est plus complexe.

La Praticien de Santé-Naturopathe doit réfléchir et comprendre les raisons et la nature de cette prise de poids.

QUEL DOIT ETRE LE POIDS IDEAL DU SUJET COMPTE TENU DE SA MORPHOLOGIE ?  

En effet, la répartition des volumes des tissus et leur densité peuvent varier considérablement d’un individu à l’autre (squelette lourd ou léger, musculature épaisse ou fine, masse viscérale importante ou faible, capacité de réserve du tissu conjonctif, rapport eau / graisse …)

POURQUOI LA PRISE DE POIDS ? 

Là encore, les causes se révèlent différentes, parfois multiples et selon les conclusions du bilan naturopathique, le choix des moyens sera adapté à chacun :

• Une alimentation trop riche
• Une dépense physique insuffisante
• Des éliminations réduites
• Une déficience organique
• Un dysfonctionnement glandulaire
• Un trouble psycho-émotionnel …

QUELLE EST LA NATURE DU SURPOIDS ? 

Selon la cause et le tempérament du sujet, la prise de poids traduit :

• Un stockage de graisse par augmentation du nombre et de la réserve des adipocytes,
• Une rétention d’eau liée à une déficience circulatoire et rénale,
• Une accumulation de déchets métaboliques par insuffisance émonctorielle,
• Un phénomène mixte accumulant plusieurs causes ou en rapport avec un facteur neuro-glandulaire …

ATTITUDE DU PRATICIEN DE SANTE-NATUROPATHE :

Suite à l’examen morpho-iridologique et à l’anamnèse, il définit dans le contexte d’une cure de désintoxication les moyens à mettre en œuvre pour aider la personne à retrouver son harmonie esthétique et psycho-physiologique.

Selon les cas son choix portera sur :

• Une méthode diététique restrictive, une nutrition mieux équilibrée, une composition des repas pour mieux digérer,
• Des techniques d’élimination : plantes dépuratives, massages pour déstabiliser les déchets, relaxation pour apaiser le mental et restituer l’énergie dans le corps,
• Des exercices adaptés pour brûler les graisses,
• Une ré harmonisation du système neuro-glandulaire pour une recharge énergétique ou une mise au repos régénérateur.

L’harmonie des formes est un des aspects de la santé qui s’entretient par une hygiène de vie adaptée.

Si l’objectif est la normalisation du poids,

celle-ci ne doit intervenir que dans le contexte d’une meilleure santé.

Tout autre moyen, qui ne respecte pas cette finalité, n’est pas du ressort du naturopathe

qui demande une participation active du sujet,

sans laquelle il ne peut accorder sa prise en charge.

______________________________________________________________________________________________

Le concept de STRESS (du latin strictus : serré, pressé) est issu des travaux du canadien Hans Selye (1907-1983). Son sens s’est considérablement élargi puisqu’on se dit « stressé » lorsque l’on est tendu, surmené, fatigué , sous pression, … confondant ainsi notre réaction adaptative et « l’agent stresseur ». Or, le stress est essentiellement la réponse non spécifique que développe le corps à toute demande qui lui est faite. Pour exemples :

Un stimulus physique tel que traumatisme, froid, infection, pollution, … ou baiser tant attendu.

Un stimulus psycho-émotionnel tel que contrainte, peur, , conflit, … ou joie, plaisir intense.

Une agression sensorielle enfin, visuelle ou sonore par exemple.

En REPONSE à ces stimuli, l’organisme réagit par le « SYNDROME GENERAL D’ADAPTATION ».

Celui-ci comporte trois phases successives : Alarme, résistance, épuisement.

Ø       La PHASE D’ALARME, ou adaptation d’urgence est utile lorsqu'il faut « faire face » immédiatement et qu’il en va de notre survie. Cette phase de choc met en jeu le système nerveux (orthosympathique) et les glandes médullosurrénales (adrénaline) associées à des réponses psycho-émotionnelles intenses.

Ø       La PHASE DE RESISTANCE s’installe lorsque le stress est prolongé ou chronique, chaque fois qu’il faut « endurer », « encaisser » au long cours. Elle mobilise des dépenses protéiques et lipidiques intenses et les glandes corticosurrénales libérant leur cortisol. Cette « cortisone naturelle » possède certes des vertus anti-inflammatoires, mais elle affaiblit aussi nos immunités et participe à la destruction osseuse !

Ø       La PHASE D’EPUISEMENT enfin, lorsque l’organisme a atteint ses limites adaptatives physiologiques, et psycho-émotionnelles et ne peut plus se défendre correctement. L’individu devient alors inadapté aux situations de stress et les maladies psychosomatiques s’installent ou s’aggravent.

QUAND CONSULTER EN NATUROPATHIE ?

Dès les premiers signes de stress : en cas de nervosité, d’angoisse, de déprime ou d’anxiété rebelle face au stress, mais aussi de sommeil perturbé, de digestions difficiles, d’affaiblissement immunitaire, de troubles majeurs de la libido ou de tout autre trouble à dimension psychosomatique.

LES CLES NATUROPATHIQUES ANTI-STRESS :

Ø       L’alimentation et les nutriments : nos premiers alliés anti-stress. En effet, « l’acidose toxique » est liée à la frilosité ou aux inflammations, mais nous fragilise aussi au plan nerveux, glandulaire et minéral. Il conviendra donc de réviser les apports d’acides ou d’acidifiants tout en installant une hygiène nutritionnelle hypotoxique individualisée.

Ø       Dans tous les cas, notre organisme sera plus efficace pour s’adapter face au stress si on lui fournit des nutriments tels que lécithine de soja, germe de blé, levure, pollen frais, graines germées, eau de mer ou jus de légumes …

Ø       L’exercice physique , grand libérateur des tensions et exutoire bien connu de nombreux « stressés » apaisera le mental de ses préoccupations et stimule naturellement les organes d’élimination.

Ø       La respiration neutralise l’acidose et favorise les échanges cellulaires. Associée à l’exercice physique, elle permet la re dynamisation vitale et apaise le plexus, alors … changez d’air !

Ø       L’hydrologie, la relaxation, l’approche psychologique sont autant d’outils complémentaires mis à la disposition du praticien de santé naturopathe pour une gestion du stress rapide et optimum.

Le stress est bien naturel et l’absence de stimulation totale mène à la mort, tout comme la sur-stimulation

mène à l’épuisement, à la maladie, la dépression. La NATUROPATHIE accompagne en conscience une meilleure écoute de soi afin de mesurer l’intensité, la durée, la répétition du stress inhérent à l’existence même, et, plutôt que de rechercher une disparition du stress, propose d’apprendre ensemble à le gérer.

____________________________________________________________________________________________________________________

L’hygiène de vie pour bien vieillir diffère peu de celle qu’il faut adopter pour optimiser son avancée en âge :

Peut-être consacrer plus de temps à soi-même, mieux gérer ses forces, savoir alterner plus que jamais activités et repos, respecter les rythmes de vie, apprendre à lâcher prise avec les évènements, développer sa propre autonomie, conserver gaieté, curiosité, optimisme, s’ouvrir à une vie intérieure …

Le Praticien de Santé-Naturopathe connaît bien les exigences de vie et les moyens naturels pour les entretenir.

S’il n’a pas les compétences pour soigner les maladies lésionnelles et dégénératives qu’il confie au médecin, il sait exalter les forces de vie pour conserver la santé, ce qui permet à chacun d’avancer dans l’âge avec plus de sérénité.

UN CERTAIN NOMBRE DE REGLES SIMPLES MAIS INDISPENSABLES SERONT RESPECTEES ET INDIVIDUALISEES :

• Une alimentation adaptée aux besoins où la qualité nutritive prime sur la quantité avec des restrictions ou des repos digestifs reconnus pour être des facteurs de longévité,
• Des compléments nutritionnels pour vitaliser les cellules, compenser le ralentissement métabolique et soutenir les organes faibles ou en souffrance (vitamines, oligo-éléments, acides gras, anti-radicalaires, hormones, …),
• S’adonner à une activité physique pour stimuler l’ensemble des fonctions. Le choix dépendra des aptitudes du sujet, de son passé sportif ou non, de son état ostéo-musculaire, de sa réserve musculaire (marche, jardinage, gymnastiques douces, danse, chant, …),
• S’installer dans les rythmes naturels pour régler son horloge biologique sur les « donneurs de temps » (été / hiver, jour / nuit, activités / repos, …).

Organiser sa vieillesse, c’est y penser le plus tôt possible car celle-ci ne peut s’apprendre que par l’expérience.

LE PRATICIEN DE SANTE-NATUROPATHE, PAR SES CONSEILS ET ENCOURAGEMENTS, SAIT ACCOMPAGNER LES PERSONNES AGEES EN LES AIDANT A :

• Optimiser les fonctions métaboliques : circulation, digestion, vision, élimination, mouvement …

• Conserver les liens sensoriels avec l’environnement : toucher, voir, sentir, écouter, goûter, …
• Garder le contact avec sa famille, ses amis, recevoir et être reçu, se saisir de l’actualité comme sujet de discussion pour rester en prise avec la société,
• Entretenir la mémoire du passé et s’en servir comme élément de réflexion face au présent,
• Se préparer à quitter la vie en mettant de l’ordre dans ses papiers, ses biens, ses relations et sa succession, et en transmettant son savoir et son expérience à sa descendance ou à ses proches.

N’est-ce pas à ceux qui ont fait l’expérience de l’âge de changer le monde plutôt qu’aux jeunes de le refaire ?

Cette ultime partie de la vie ne doit pas être vécue comme une résignation

où douleurs, handicaps, désœuvrement et solitude seront inéluctables.

Les moyens pour rester alerte, autonome, lucide, en prise avec les évènements, existent.

Le Praticien de Santé-Naturopathe, qui connaît parfaitement les lois de la vie pour bien vieillir,

met ses compétences à la disposition du 3^ème âge.

_____________________________________________________________________________________________

 La NATUROPATHIE envisage les troubles hivernaux en termes de « terrain ». Après un bilan de vitalité spécifique et non diagnostique, le praticien évalue l’énergie vitale qui se manifeste par les fonctions nerveuses, glandulaires et immunitaires notamment. C’est la qualité de cette énergie vitale qui déterminera les capacités d’auto-guérison : En effet, la présence des microbes ou virus n’est pas combattue de front, car ces agents, dits infectieux, sont assimilés à des hôtes opportunistes profitant d’un terrain affaibli ou rendu propice pour s’installer et se développer. C’est pourquoi les Praticiens de Santé Naturopathes n’opèrent pas au plan symptomatique, convaincus que gommer les signes visibles ne traite pas la cause du problème.

Ils estiment aussi l’état des surcharges humoro-cellulaires (toxémie des hygiénistes américains), mucose et acidose des contemporains, ensemble de déchets qui encombrent les humeurs, c’est à dire le sang, la lymphe et les cellules de l’organisme.

En hiver, on observe plutôt des troubles riches en mucus excédentaires, éliminés spontanément par les divers catarrhes (écoulements) ORL ou broncho-pulmonaires par exemple. Plus la vitalité et plus les surcharges accumulées sont importantes, et plus les éliminations sont spectaculaires. Cette « mucose » trouve son origine essentielle dans des excès ou mauvais métabolisme des lipides (laitages, graisses animales et dérivés), et glucides alimentaires (sucres industriels, pâtisseries, confiseries, farineux ….).

Un bilan fonctionnel des émonctoires est aussi nécessaire, car ces organes filtres sont chargés d’éliminer naturellement les surcharges métaboliques : foie et vésicule biliaire, intestins et peau sont ici plus particulièrement concernés.

PROGRAMME D’HYGIENE VITALE

Il s’agit avant tout d’optimiser l’énergie vitale régénératrice de la personne, en :

• réduisant les sources de surcharges nutritionnelles
• économisant les systèmes surmenés par les différents stress
• drainant les émonctoires concernés
• stimulant les défenses naturelles

Toute autre approche symptomatique (lutte systématique contre les microbes, les virus, la fièvre, …), même à l’aide de remèdes naturels, ne procurerait qu’une illusion de guérison, débouchant à plus ou moins long terme sur des récidives, voire sur des aggravations des troubles, passant alors peu à peu du secteur fonctionnel au secteur lésionnel lorsque l’énergie vitale s’effondre.

Dans ces derniers cas, les soins médicaux allopathiques s’imposent, comme dans toutes les situations où la vie est menacée (débordement infectieux, lésions cardio-pulmonaires, détresse respiratoire, etc). En parallèle, des conseils naturopathiques pourront compléter néanmoins les soins médicaux, afin de soutenir le terrain, la dynamique du psychisme et des défenses de l’organisme par exemple.

PRINCIPALES ACTIONS SUR LE TERRAIN

• Restrictions diététiques individualisées afin de limiter les apports d’aliments muco-producteurs (surcharges jadis nommées « colloïdales » par les pères de la NATUROPATHIE française)
• Drainage de ces surcharges via les émonctoires spécialisés (foie, vésicule, intestins, peau …)
• Apprentissage d’une meilleure gestion du stress (relaxation, bains chauds, massages, …)
• Stimulation des défenses biologiques (compléments alimentaires, plantes, oligo-éléments, …)
• Régénérescence des fonctions intestinales, le bon état de la flore étant considéré comme essentiel au plan défensif

LA PREVENTION PRIMAIRE ACTIVE

Elle est fondamentale et sera systématiquement enseignée par le Praticien de Santé Naturopathe afin d’offrir à son consultant les clés d’une hygiène de vie optimum. Retenons par exemple :

• Une alimentation hypotoxique, biologique, variée, vivante et individualisée
• Des activités physiques, plaisantes et régulières, propres à entretenir les bonnes fonctions d’élimination naturelles
• Une culture respiratoire quotidienne, via des exercices pratiqués dans une atmosphère aromatisée (huiles essentielles), purifiée, oxygénée et ionisée (recours à un ioniseur d’appartement, voire à un Bol d’air Jacquier), …
• Une optimisation des fonctions défensives, grâce à diverses techniques revitalisantes (réflexologie, hydrologie, massages, plantes adaptogènes, compléments vitaminiques, techniques énergétiques, psychologiques, etc).

Ainsi, en bon « éducateur de santé », le praticien saura se situer régulièrement « en amont de la maladie »

et responsabiliser la personne via des conseils issus du bon sens comme de la tradition hygiéno-médicale occidentale.

 « Le microbe n’est rien, le terrain est tout » Claude Bernard.

_____________________________________________________________________________________________

A QUI S’ADRESSER ?

FENAHMAN –Fédération Française de Naturopathe- Courrier uniquement BP 40027 - 64210 BIDART  . Tél. & Fax. : 05 59 4181 09    E-mail : fenahman@free.fr

OMNES –Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Education Sanitaire- Tél. : 01 43 80 90 18 / Email : contact@omnes-asso.org